Revue de presse – Les Lendemains

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« Le casting où ne figurent que des interprètes quasi-inconnus (même si on avait déjà repéré la belle présence de Louise Szpindel) et le montage en puzzle qui ne fait pas disparaître l’image d’ensemble ni la chronologie mais garde bien visible ce qui sépare les composants, font partie des principaux atouts d’un film qui bénéficie en outre, plus simplement, plus secrètement aussi, d’une étonnante justesse dans la capacité à montrer une laverie automatique, une clope partagée avec une copine sous un abribus ou une manif, aussi bien qu’à croiser le moment venu des codes du film d’action. » Jean-Michel Frodon – Slate

 

« La précarité, l’utopie, le déterminisme et le racisme social : la cinéaste néophyte aborde de « grands » sujets, mais, au plus près de son personnage (remarquablement interprétée par Pauline Parigot) ne s’abîme jamais dans la dissertation en images. Résultat : un film singulier sur la France d’aujourd’hui et ses impasses. » Olivier De Bruyn – Rue 89

 

« Dans une atmosphère de cinéma-vérité, Bénédicte Pagnot capture merveilleusement l’instant le plus douloureux du passage à l’âge adulte : s’engager ou non sur une route qui nous éloignera, irrémédiablement, de ceux qu’on aime et qui nous ont construit. » Pamela Pianezza – Tess Magazine

 

« Il y a des trajectoires humaines qui ne sont pas faciles à représenter au cinéma parce qu’elles reposent sur d’imperceptibles modifications, des changements d’aiguillage invisibles à l’œil nu. Pour « les Lendemains », son premier long-métrage, Bénédicte Pagnot signe un très beau film, juste et naturel en tout, mais elle révèle en prime une comédienne éblouissante, Pauline Parigot, dont c’est la première apparition à l’écran. » Pierre Vavasseur Le Parisien

« Bénédicte Pagnot filme dans un même élan la middle class française, les ouvriers en grève, la déroute générale et cette jeune fille dont l’énergie et la révolte ont grandi à mesure que ses lendemains rapetissaient. Elle filme l’amour aussi et l’amitié qui ne sont pas rien dans cette chronique d’une jeunesse désenchantée. Ni dans ce monde affamé d’utopie mais à court d’espérance. Le film n’offre pas plus d’horizon, sinon celui de sa propre vitalité. » Sophie Avon – Sud-ouest

« Les lendemains du titre ne sont bien sûr pas chantants ici, ni pour la jeunesse, ni pour les adultes, mais on ne s’inquiète guère pour ceux de son actrice principale, la débutante Pauline Parigot. En feu follet mutique, pleine d’énergie intériorisée, elle a tout pour brûler très longtemps à l’écran. » Léo Soesanto – Les Inrocks

 

Revue de presse plus complète LA (merci à Stéphanie Phélut)